Le 18 novembre 1909, à 6 heures du matin, Renée Vivien rendait son dernier souffle, chez elle. Le 18 novembre 2009, au cimetière de Passy, près du Trocadéro à Paris, se sont réunies quelques personnes fidèles à son souvenir. ErosOnyx Éditions y était présent, bien évidemment, aux côtés de la petite nièce de la poétesse, Imogen Bright, accompagnée de son mari, de Nicole G. Albert, autrice de l’avant-propos de Poèmes 1901-1910, de la poétesse L qu’inspire dans ses propres poésies la dévotion qu’elle a pour la Muse aux violettes, et de quelque dix autres fidèles.
Imogen Bright (voir photo), d’abord, a lu À ma sœur, le dernier poème de Renée Vivien que tout naturellement elle appelle Pauline, puisqu’il s’agit de sa grand-tante. La poétesse L, à son tour, a dit son propre hommage avec Pauline revit, puis Nicolas Berger a lu son Tombeau de Vivien. Enfin la comédienne, Sophie Demmler, avait choisi quelques poèmes de la Muse aux violettes pour clore cette commémoration.
La chapelle funéraire, ouverte pour la circonstance grâce à Imogen Bright, a accueilli des bouquets de lys blancs et même de violettes que Melanie Hawthorne, venue de son Texas lointain où elle enseigne à Texas A&M University, a réussi à trouver en cette saison. Le représentant d’ErosOnyx Éditions, pour sa part, y a déposé, un recueil de poésie de Vivien, première réédition d’Études et Préludes,Cendres et Poussières, Sapho, depuis très longtemps.
Commémoration émouvante, toute simple et amicale que méritait bien une grande poétesse trop méconnue encore. Mais son souvenir n’est pas perdu. Au contraire, lectures, rééditions, ouvrages critiques, communications lors de colloques, spectacles, entretiennent la mémoire et l’admiration pour l’œuvre si abondante et si riche de Renée Vivien