YVAN QUINTIN, L’année buissonnière

On appelait ce genre romanesque « Bildungsroman », c’est-à-dire roman d’apprentissage, roman de formation.
C’est une éducation sentimentale que nous raconte L’Année buissonnière, celle d’Yves, élève de Troisième dans un établissement religieux des années 50, « sentant la caserne et le séminaire ». Entre innocence et premiers émois « coupables », avec la tendresse si propre à un âge qui n’est plus l’enfance, mais pas encore l’âge d’homme.

Les élèves dans ce collège sont soumis, pour le salut de leur âme, à une surveillance stricte. Yves s’éprend, pour un de ses camarades, d’une amitié fervente et singulière. Dans ce monde clos bouillonnant de passions étouffées, il fait la découverte de son corps, nié avant même d’être connu. L’éveil de son désir, l’ivresse des commencements à laquelle se mêlent le latin, les vies de saints, la liturgie et l’odeur du buis, provoquent l’accident, l’irréparable, le geste d’amour. Crimen Amoris. Et c’est aussi la découverte de la trahison.

Son année de Troisième sera-t-elle une année buissonnière ?

En couverture, encre de Chine de Jean-Pierre THOMAS, d’après Citizen K

ISBN 978-2-918444-50-3
Format 14 x 19
13, 00 €

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RENÉE VIVIEN, Le Christ, Aphrodite et M. Pépin

À quelques mois de sa mort, le 18 novembre 1909, Renée Vivien mène une vie de valétudinaire, « une pauvre vie d’orgies et de poisons qui ne la grisent même pas », comme le rapporte Natalie Barney.

Tout en écrivant encore des vers et quelques poèmes en prose, elle se tourne à deux reprises vers un genre, la satire, où on ne l’attendait pas. Le Christ, Aphrodite et M. Pépin paraît en 1907 et L’Album de Sylvestre en 1908. Vivien y dynamite la veine lyrique de sa production habituelle pour emprunter la veine parodique de deux types d’écriture chers à son époque et qu’elle exècre, les faits divers de la presse à sensations et les albums mondains.

Renée Vivien, capable d’être ironiste ? Patricia Izquierdo présente ces deux ouvrages d’un genre que leur autrice elle-même qualifie de « satirette ».

ISBN 978-2-9184447-3
Format 14 x 19 avec rabats
88 pages
Prix 11,00 €

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FRANÇOIS MARY, Fracture du souffle

Quand le vent saisit le corps,
que l’angoisse me traverse,
il y a cette main forte,
ces bras qui, soudain, m’étreignent.

Un souffle brûle ma joue,
un étau de chair me broie.
L’odeur lourde des lilas
me fait mordre la poussière.

Nature aussi âpre que les étreintes des beaux gars de passage. Des mots à dire à voix haute pour en tirer le feu de poésie, comme l’écrit Pierre Lacroix qui préface le recueil.

François MARY est né en 1950, en Auvergne qu’il n’a jamais quittée. Il vit là-haut, à Riom-ès-Montagnes, au pied du Puy Mary où l’hiver dure six mois.
Ce recueil est dédié à la mémoire de Manu, mort à l’âge de 30 ans, en décembre 2019.

Format 14 x19
Collection Éoliens
74 pages
ISBN 978-2-918444-49-7
ISSN 2260-2852
13,50 €

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RENÉE VIVIEN, Sappho, édition bilingue

EO propose pour l’automne 2020 la publication intégrale et séparée de Sappho . C’est avec cette œuvre que Pauline Mary Tarn, qui publiait jusqu’alors sous le pseudonyme ambigu R. Vivien, fait en 1903 son « coming-out » sous le nom entièrement décliné Renée Vivien.

La lectrice, le lecteur y trouveront les fragments conservés, en grec ancien, de Sappho, leur traduction par l’auteure et sa création personnelle inspirée de certains d’entre eux.

Au fragment de Sappho « Quelqu’un, je crois, se souviendra dans l’avenir de nous », font écho les vers de Renée Vivien :

Dans les lendemains que le sort file et tresse,

Les êtres futurs ne nous oublieront pas…

Nous ne craignons point, Atthis, ô ma Maîtresse !

L’ombre du trépas.

ISBN 978-2-918444-48-0
ISSN 2118-8300

Poche Classiques format 12 x 19

Prix 8 €

À paraître aux éditions du Mauconduit la correspondance inédite Vivien-Charles-Brun (1901-1910)
Voir rubrique Lire

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AIMÉE DUC, Sont-elles des femmes ? Roman sur le troisième sexe

Sont-elles des femmes ? Roman sur le troisième sexe est paru en Allemagne en 1901. Il est ici traduit pour la première fois en français. Ce roman pionnier est à la fois un essai militant et une fiction de littérature légère.

L’objectif des lesbiennes, féministes et intellectuelles, qui en sont les personnages était de faire reconnaître leur « altérité ».
N’étant ni comme les hommes ni comme toutes les autres femmes qu’elles voyaient autour d’elles, que leur restait-il sinon la conviction d’appartenir à un troisième sexe ?

Traduction de Thierry Hoquet, spécialiste de la philosophie des Lumières. Il enseigne à Paris X.

Présentation de Nicole G. Albert, spécialiste des littératures fin-de-siècle, féministe et saphique.

La photo de couverture fait partie de la collection de Sébastien Lifshitz . Carte photo, Etats-Unis (circa 1910). Elle figure dans l’ouvrage Mauvais genre, Éditions Textuel, Paris, 2016.

Ce livre a été soutenu financièrement par l’Université Paris Nanterre.

ISBN 978-2-9184444-46-6
format 14 x 19
120 pages
12, 00 €

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WILLIAM PENISTON et NANCY ERBER, Bougres de vies (Queer Lives)

Le plus souvent publiées séparément en France, voici réunies huit autobiographies d’homosexuels – les auteurs américains William Peniston et Nancy Erber les qualifient de « queer » – qui, entre 1845 et 1905, se racontent. Bougres de vies, vies de bougres !

Ce livre regroupe huit autobiographies françaises du 19ème siècle, à l’époque où, échappant au prêtre, l’homosexuel tombe sous la coupe du médecin, où le péché devient pathologie. Publiés ça et là, ces documents ont été rassemblés et publiés en 2007, aux États-Unis, sous le titre « Queer Lives : Men’s autobiographies from Nineteenth-Century France, traduits, édités et présentés par William A. Peniston et Nancy Erber (University of Nebraska Press) ».

Nancy Erber et William A. Peniston sont deux universitaires américains spécialisés dans les « queer studies » (recherches autour des LGBTQI+). En publiant Queer Lives, ils ont permis à un public d’Outre-Atlantique de découvrir une matière française connue à l’époque des seuls médecins et que Zola lui-même n’a pas osé exploiter dans sa vaste fresque des Rougon-Macquart.

Il aura donc fallu passer par les USA pour que le public français découvre ces documents… français. Outre leur intérêt documentaire, ces autobiographies présentent aussi un véritable intérêt littéraire. Le dernier document en particulier est une longue série de lettres adressés à Émile Zola. Il est devenu célèbre sous le titre Roman d’un inverti-né.

La famille d’Émile Zola a, depuis la publication de Bougres de vies, confié à Michael Rosenfeld l’intégralité de ces lettres qu’il a publiées en 2017 aux Nouvelles éditions Place sous le titre Confession d’un homosexuel à Émile Zola.

William A. Peniston et Nancy Erber sont deux universitaires américains. En publiant Queer lives, en 2007, ils ont permis à un public d’Outre-Atlantique de découvrir une matière française connue à l’époque des seuls médecins et que Zola lui-même n’a pas osé exploiter dans sa vaste fresque des Rougon-Macquart.

Copyright Jim Graham pour la photo de couverture (circa 1875-1880).

QUEER LIVES… DRÔLES DE VIES… BOUGRES DE VIES !
Voir article de Nicole G. Albert à http://journals.openedition.org/chrhc/2857

NOUVELLE PARUTION EN SEPTEMBRE 2020

ISBN 978-2-918444-45-9 Collection Documents

Format 16 x 24 216 pages

18, 00€

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YANNIS RITSOS, Le monde est un, édition bilingue

À près de 70 ans, Yannis RITSOS fait un deuxième voyage en Italie accompagné de son traducteur et éditeur italien, Nicola Crocetti. C’est pour lui un nouvel émerveillement pendant ce voyage de Mondello à Milan. Il en tire le recueil Le Monde est un, deuxième volet de son triptyque italien (Transfusion 1976, Le Monde est Un 1978-1980, La Statue sous la pluie 1980).

Pompéi, ville de l’amour et de la mort, est pour lui une révélation.

ΠΟΜΠΗΙΑ — ΚΟΚΚΙΝΟ

Ἄ, πονεμένη ἐρωτική Πομπηία, βαθύσκιωτη Ἔπαυλη τῶν Μυστηρίων,
ὁμαδικοί λουτρῶνες κυκλικοί, γιά μουσική, γιά σπέρμα καί γιά ρόδα,
ἐλεύθερες πορνογραφίες στούς τοίχους τῶν μπορντέλων,
βωμοί, κολόνες, ὄνειρα, ὑδρορροές, κῆποι,
αὐτό τό ἐξαίσιο κόκκινο τῶν τοιχογραφιῶν — αὐτό πού δίδαξε
στούς ἀσκητές τεχνίτες τοῦ Βυζάντιου καί τῆς Ἀναγέννησης
τό καίριο κόκκινο —
5 ἡ ὥρα, πάμφωτο ἀπόγευμα ἑνός πύρινου Σεπτέμβρη
κι ἐμεῖς ἐδῶ, μέ ἀχόρταγο τό μάτι κολλητό στήν κλειδαρότρυπα τῆς Ἱστορίας,
ἀγέρωχοι ἡδονοβλεψίες, σέ πλήρη στύση, παρακολουθοῦμε
ἀτέρμονη τή συνουσία τῶν λεβεντόκορμων γυμνῶν Ἑλλήνων καί Ρωμαίων.

Πομπηία, 17.ΙΧ.78

POMPEI-ROSSO

Ah, Pompei afflita, erotica, Villa di Misteri piena d’ombre profonde
bagni pubblici circolari per la musica, lo sperma, le rose,
affreschi licenziosi sui muri dei bordelli,
are, colonne, sogni, grondaie, giardini,
questo superbo rosso degli affreschi – questo che insegno
agli ascetici artisti di Bisancio et del Rinascimento il rosso cruciale –
le 5 del di uno splendido pomeriggio settembre tutto fiamme,
e noi qui con l’occhio insaziablile incollato al buco della serratura della Storia,
orgogliosi voyeur al colmo dell’ erezione, osserviamo
l’interminabile accopiamento dei gagliardi corpi nudi di Greci e de Romani.

Pompei 17.9.1978

Traduction de Nicola Crocetti dans son édition de Le Monde est un (1981)

POMPÉI – ROUGE

Ah, douloureuse voluptueuse Pompéi, Villa des Mystères à l’ombre épaisse,
bains collectifs circulaires, pour la musique, le sperme et les roses,
pornographies libres sur les murs des bordels,
autels, colonnes, rêves, chéneaux, jardins,
ce rouge splendide des fresques – celui qui fut enseigné
aux artisans ascètes de Byzance et de la Renaissance
le rouge absolu –
5 heures, un après-midi éclatant d’un flamboyant septembre,
et nous ici, l’œil inassouvi rivé au trou de serrure de l’Histoire,
voyeurs arrogants, en pleine érection, nous épions
la copulation sans fin de ces corps nus superbes de Grecs et de Romains.

Pompéi, 17. IX. 78

En librairie courant mars 2020
Collection Classiques
Préface et traduction d’Anne Personnaz
ISBN 978-2-918444-44-2
Format 14 x 19
72 pages
13, 00 €
Voir à la rubrique « Presse et Blogs » la note de lecture de Michel MÉNACHÉ dans le numéro 1095-1096 juin-juillet 2020 de la revue EUROPE

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ROBERT D’HUMIÈRES, Lettres volées, Roman d’aujourd’hui (1911)

Nous avons exhumé… Triste à dire d’un homme tombé au front à la seconde bataille d’Ypres en avril 1915.

Il s’appelle Robert d’Humières et il est né au château de Conros, tout près d’Aurillac, en 1868.
Il n’est connu aujourd’hui que par ses traductions qui ont longtemps fait autorité. Celles des Livres de la Jungle de Rudyard Kipling, en collaboration avec Louis Fabulet, sont toujours éditées.
Aucune autre de ses œuvres, de voyageur, de poète, de philosophe, de romancier, n’est aujourd’hui disponible.

Nous nous proposons de faire redécouvrir son unique roman, publié en 1911, Lettres volées, roman d’aujourd’hui.

Jacques Porel, fils de Réjane, la célèbre actrice de la Belle époque, fit partie sous les ordres du lieutenant Robert d’Humières, des interprètes affectés auprès des troupes hindoues, sous les ordres des Anglais dans le nord de la France au début de la Grande Guerre. Dans les mémoires de Jacques Porel parus en 1952, on lit à propos de son ancien chef :

« […] Je commençai à penser que la chance n’avait jamais servi cet homme, brillant, exceptionnel, qu’il n’avait pas eu sa place, qu’il ne l’aurait jamais. Il ne l’a toujours pas. Il m’arrive de parler de lui à Colette, quand je la vois. Elle pense comme moi : Robert d’Humières, grand traducteur, était aussi un bel écrivain. Il a écrit un roman, Lettres volées, que peu de gens ont lu. Le livre est beau et mériterait d’être réédité. On devrait le faire et en demander la préface à Colette qui a très bien connu d’Humières. ».

Ce sera chose faite en janvier 2020. Avec une préface d’Alain Stoeffler et deux dossiers, qui s’appuient sur Proust et Colette, autour de Robert d’Humières, pour tenter d’éclairer le secret qui entoure le personnage complexe qu’il fut.

Et voici qu’en août 2019, la Société des amis de Colette et le Fonds d’études Colette ont autorisé ErosOnyx éditions à publier pour la première fois les 28 lettres que Colette avait soigneusement conservées jusqu’à sa mort, en souvenir de ce gentleman qui n’était « pas de ceux qui se laissent oublier », comme elle l’écrit dans Le Pur et l’Impur ! On ne pouvait imaginer plus bel éclairage pour approcher Robert d’Humières.

On verra ci-dessous, dans les documents photographiques, deux portraits de l’auteur, dont un en hussard à un bal costumé donné en 1895. Robert d’Humières appréciait particulièrement la virilité et, entre autres, la virilité militaire ! Merci à notre préfacier de nous l’avoir aimablement communiqué. Prestige de l’uniforme, même si on démissionne après cinq ans d’armée !

Le second portrait est une photo publiée dans Cahiers Colette, n° 16, Éclats et Reflets, 1994.

PS en date du 27-01-2020- Notre préfacier, propriétaire de la photo de l’auteur en hussard pour un bal costumé, préférant ne pas divulguer ladite photo, nous l’avons donc retirée.

Format 14 X 19
ISBN 978-2-918444-43-5

Prix : 16 €

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HANNES STEINERT, H comme…

H comme

H comme Hébé, la jeunesse.

H comme Hédonisme.

Honte à toute honte chez Hannes Steinert.

Honni soit qui mal y pense.

Honneur à la beauté garçonnière honorée des Hellènes, mais beauté d’aujourd’hui encore et de polissonne dimension souvent, comme pour narguer les bigots de tout bord.

Purs de traits, les garçons de Hannes Steinert, un peu naïfs parfois comme si leur perfection même faisait trembler la mine ou la plume.

Magnétiques, les jeunes Hommes de Hannes. Corps boussole, le phallus pour aiguille et pour cap l’éternelle jouvence, l’éternelle Harmonie.

Et venus d’un peu partout, tout autour des dessins, la compagnie de poèmes d’hier.

Poèmes d’un hier proche ou lointain, aux mots orientés vers le même Horizon.

J’ai tant contemplé la beauté

Que mes yeux en sont pleins.

Lignes du corps. Lèvres pourpres. Membres voluptueux.

Cheveux pareils à ceux des statues grecques ;

Toujours beaux, même décoiffés,

Et couvrant un peu les fronts blancs.

Visages de l’amour, comme les désirait

Ma poésie…dans les nuits de ma jeunesse,

Au cœur de mes nuits, clandestines rencontres…..

Comme dans ce poème de 1917 de Constantin Cavafis, Hannes Steinert, aujourd’hui, contemple lui aussi la beauté.

En raison de la renommée de l’artiste, l’avant-propos est présenté en quatre langues : français, allemand, anglais et néerlandais.

ISBN : 978-2-918444-42-8 Collection Images

dessins couleur et noir et blanc

format 19 x 24 144 pages 18,50 €

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CLAUDE PUZIN, Louis de Bourbon ou le Soleil maudit

Louis de Bourbon, comte de Vermandois (1667-1683), est le fils légitimé de Louis XIV et de sa première favorite officielle, Louis de La Vallière. Nommé amiral de France à l’âge de deux ans, le prince est promis aux plus hautes destinées. Mais c’est à seize ans que mourra ce bel enfant à qui tout semblait sourire.

L’histoire officielle a oublié Louis de Bourbon, mais nombreux sont les témoignages pour qui sonde, comme Claude Puzin, les textes littéraires et chroniques de l’époque. Ainsi a pu naître un de ces précieux romans historiques où l’imagination ne se libère qu’en respectant scrupuleusement l’histoire.

Sous les ors et les soieries, on découvre les arcanes sulfureux de la cour de Louis XIV. Monsieur, frère cadet du roi, aimait à l’italienne, comme on nomme joliment les plaisirs de Sodome. On sait moins qu’autour de lui s’organisa tout un rituel orgiaque où seigneurs et valets ne reculaient devant aucune fantasmagorie sexuelle, aucune forfaiture parfois. Quoi de plus excitant dès lors que de faire sa proie du plus joli prince triste de la Cour. ? Mais le roi et l’Église veillent : on ne doit pas confondre les plaisirs dévotement tolérés et les plaisirs sataniques.

D’une plume cinématographique, Claude Puzin (1943-2013) brosse un de ces tableaux de vanités que le XVIIème aimait tant : la mort y saisit le vif en sa fleur et la vigueur adolescente y est fauchée par une frénésie aussi libertine que mortelle.

Le portrait de la couverture est un portrait présumé de Louis de Bourbon, attribué à François Mignard. On ne dispose d’aucun autre portrait du jeune prince, à l’exception de celui où il est représenté enfant en compagnie de sa mère et de sa sœur, Mademoiselle de Blois.
Le tableau du « Jeune homme au crâne » est de Vincenzo Dandini (Musée de Douai) et représente un thème cher à la peinture du XVIIe siècle, celui des vanités… « Vanitas vanitatum, et omnia vanitas »… On appelle alors « vanité » toute représentation picturale illustrant la futilité de toute chose terrestre et la fragilité de la vie humaine. Cyrano de Bergerac, lui, disait plus familièrement « Tout est bordel ou cimetière ».

ISBN 978-2-918444-39-8
Format 14 x 19 296 pages
15,00 €

À L’OCCASION DE LA PUBLICATION DE LOUIS DE BOURBON DE CLAUDE PUZIN, EROSONYX ÉDITIONS RÉÉDITE L’AUTRE ROMAN HISTORIQUE DU MÊME AUTEUR,
VIE, ERRANCES ET VAILLANCES D’UN GAILLARD LIBERTIN.

Nouvel ISBN 978-2-918444-40-4
Nouveau prix 19, 00 €

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