RENÉE VIVIEN, Treize poèmes mis en musique et chantés par PAULINE PARIS

En novembre 2019, il y aura 110 ans que disparaissait Pauline Tarn, plus connue sous le nom de Renée Vivien. À cette occasion paraîtra un livre avec CD : TREIZE POÈMES de Renée VIVIEN mis en musique et chantés par Pauline PARIS, dessins d’Élisa FRANTZ.

En novembre 2018, le 11 précisément, à la librairie Violette & Co, Pauline Paris a chanté des poèmes de Renée Vivien qu’elle a mis en musique. Voir l’affiche ci-dessous. Élisa Frantz y dessinait sur le vif. Nicole G. Albert, spécialiste de la littérature fin-de-siècle, y présentait celle qui la première osa, dans ses vers, mêler ouvertement poésie et saphisme. Le lendemain, elle confiait à ErosOnyx son rêve de voir naître un beau livre fou qui puisse immortaliser cet après-midi. Est alors née l’idée d’une publication de ces chansons, dans une nouvelle collection de livre-CD chez ErosOnyx. En à peine trois mois de passions s’accordant, l’aventure était envisageable !

Renée Vivien est née Pauline Tarn. Colette la nomme tour à tour Renée et Pauline dans Le Pur et l’Impur. Nicole G. Albert a proposé d’écrire quelques pages qu’elle intitulera Pauline chante Renée, pour mettre en lumière l’importance de la musique chez la Sapho 1900 à la lyre entre deux siècles, floue et frontale à la fois, fière d’être haut et fort une phalène de Lesbos, elle dont de nombreux poèmes portent tout simplement le titre « Chanson ».

Et justement Pauline Paris en 2019 renouvelle à sa manière la lyre de Vivien ! Pas de Sapho sans lyre, pas d’Apollon sans cithare ! Il faut déclamer les poètes et même mieux, les chanter pour faire sonner leur charme de kitharèdes comme les nomme Vivien sur le modèle de Sapho. Pauline Paris, kitharède d’aujourd’hui. Ses violettes ont un mauve acrylique, sa voix découpe les contours élégants des vers sur des orchestrations où s’invitent, entre autres, Bashung et Léonard Cohen. On redécouvre Vivien, on l’écoute autrement.

Jacques Panis et son label Quart de Lune ont déjà soutenu les albums de Pauline Paris comme Le Grand Jeu, Sans sucre s’il vous plaît, Carrousel avec des titres qui nous trottent dans la tête : « Moureuse », « Am Stram Gram », et le duo avec Die Kammer, « Au lit »…

Pour rehausser encore le livre – qui comportera bien sûr le texte des poèmes chantés – Élisa Frantz l’illustrera de ses dessins. Sous sa main, les vers vivienniens sont des crudités de velours et des mystères d’encre noire… Tantôt couples de femmes en lévitation d’harmonie, tantôt fantôme de sirène perdue seule dans les traits esquissés d’un paysage, tantôt pleureuse disparue sous son suaire… Élisa crayonne à sa façon l’extase et l’agonie des amies et amantes, Made in Frantz pour ces TREIZE POÈMES !

Format : 14 x 19
Livre de 60 pages, couverture en couleur à longs rabats, avec le CD glissé sous le second, CD lui aussi colorié par Élisa Frantz.
25 €
ISBN : 978-2-918444-41-1
En vente dans toutes les librairies et les sites de vente en ligne.
Premier titre chez EO de la Collection Chansons

PAULINE PARIS en quelques mots

Pauline Paris. Photo © We are the good children

Pauline Paris, auteure-compositrice-interprète, a trois albums à son actif (Sans sucre s’il vous plaît, Le Grand Jeu, Carrousel) et a dépassé la barre des 500 concerts en France et à l’étranger. En parallèle, Pauline joue pour le théâtre jeune public (Marlaguette, Michka). Pluridisciplinaire, elle s’intéresse aussi à la musique de film, la radio et la poésie. En 2017, avec un collectif d’artistes, elle crée le festival Zinzinc qui rassemble des croquistes et des musiciens itinérants dans les bistrots du 20ème, à Paris. Elle propose à Élisa Frantz d’y participer, signant leur première collaboration. La même année, Pauline enregistre l’émission Chanson Boum ! sur France Culture, avec Hélène Hazera qui lui fait découvrir la poétesse saphique, Renée Vivien. Sous le charme, Pauline met treize de ses poèmes en chansons.
La prise de son du disque, le mixage et les arrangements sont de Duncan Roberts a. k. a. Barton Hartshorn.

www.paulineparis.com

A lire : notre article à l’occasion de la sortie du clip
Chanson pour mon ombre

Revue de presse

« Pauline Paris [propose] la brève anthologie d’une œuvre dont elle déjoue avec habileté le fond sombre, voire désespéré, pour en saisir l’ardeur. »
— LE MONDE, Philippe-Jean Catinchi
(18 octobre 2019)
« Une relecture de l’œuvre qui en atténue les noirceurs pour en faire surgir la sensualité lumineuse. »
— TELERAMA
(2 décembre 2019)
« Il est fort probable que Renée Vivien, soucieuse de rester dans la mémoire de son lectorat féminin, eût aimé ce volume dans lequel les arts s’enlacent et s’enchevêtrent comme les « tissages » de Sappho, image dans ses recueils de la perfection créatrice. »
— EN ATTENDANT NADEAU, Camille Islert
(25 novembre 2019)

Mots d’amies

« Pauline Paris a fait appel à des arrangements éveillés,
qui frisent parfois le rock. Audace ! Et ce désespoir qu’elle
a mis à la porte revient néanmoins s’inviter en douce. »
— Hélène Hazera
« L’histoire littéraire n’a longtemps su que faire de celles
qui ont « cherché des yeux de femme au fond du soir »
(Vivien). Ce recueil chanté et illustré de façon très actuelle
ne dépoussière pas seulement une œuvre méconnue : il en
exhume la jeunesse, la hardiesse et la liberté. »
— Anaïs Frantz
« Ce recueil est très beau, c’est un vrai plaisir de le voir, de
le toucher, et de se plonger dans ses pages si esthétiques et
au contenu renouvelé. »
— Marie-Ange Bartholomot-Bessou
« Un pari audacieux réussi. »
— Patricia Izquierdo

Genèse du livre

Rencontre à Violette and Co, novembre 2018. Photo © Céline Bonnarde
Concert dessiné à Berkeley Books, octobre 2018. Photo © Céline Bonnarde
Enregistrement du disque Treize poèmes. Dessin © Elisa Frantz
Enregistrement du disque Treize poèmes. Dessin © Elisa Frantz

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MIKHAÏL KOUZMINE, Chansons d’Alexandrie, recueil bilingue avec partition chant-piano de l’auteur

Avec ce titre, d’abord publié dans une revue en 1906, puis dans le recueil « Filets » en 1908, Kouzmine rencontra à Saint-Pétersbourg un succès aussi considérable qu’avec la parution, la même année, de son roman « Les Ailes  » (lui aussi traduit par Bernard Kreise et publié en 2000 aux éditions Ombres).

Ces deux œuvres signent son entrée dans le monde artistique et littéraire russe. Interprétées au piano, en 1905, par l’auteur-compositeur, chez Viatcheslav Ivanov, à la Tour où se rencontraient les artistes de l’époque, ces « Chansons » avaient marqué le public tant par leur grâce alexandrine que par leur mélodie. D’où l’importance, après « La Truite rompt la glace » (1er cycle), et la biographie de John E. Malmstad et Nicolas Bogomolov, « Mikhaïl Kouzmine, Vivre en artiste (1872-1936) », de publier texte et musique de ce recueil pour mieux faire connaître le grand artiste qu’est Kouzmine.

152 pages

Format 14 x 19

ISBN 978-2-918444-38-1

Prix 15,00 €

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